MOM Rurale

Katya de mon vrai nom, je suis nouvellement maman depuis février d’une belle princesse prénommée Élizabeth. J’ai, ce que je considère, un parcours de vie atypique : Mon chum? Je l’ai rencontré via internet (Mon Classeur, vous connaissez?) Ma carrière? J’ai lâché l’université en Ergothérapie pour me rediriger vers le collégial en Technique de Santé Animale (et ainsi, j’ai choisi d’être heureuse plutôt que riche !) Ma ville? J’ai déménagé d’un sublime condo à Laval pour m’installer dans le village natal de mon fiancé, dans le fin fond d’une route qui mène nulle part (nulle part étant St-Donat – oui, oui, ce même village qui est renommé pour ses tartes). Et du coup, cette fille qui rêvait de vivre dans le penthouse d’un immeuble à condominiums dans le cœur du Vieux-Port s’est retrouvée dans le bois, parmi les animaux sauvages et les beaux paysages. Une confidence, ça vous dit? Ce déménagement était un choix personnel car la petite poule-de-luxe en moi en avait assez. J’en avais assez de cette atteinte irréaliste du bonheur matériel. Je souhaitais me retrouver, me ressourcer et revenir à mes valeurs fondamentales. Au revoir la luxure, bonjour la simplicité. Et quoi de mieux que de se perdre dans le bois afin de se retrouver dans la vie? Je vous invite donc à venir vivre avec moi cette aventure, alors que j’apprivoise cette nouvelle vie de mom rurale. Katya Carbonneau _______________________________________________________________________ Je suis mère en congé de maternité d’un petit poulet d’une grosse roche née en février 2016, ménagère, travailleuse sociale, coach familial, étudiante, conjointe, amie, sœur, fille, femme… et maintenant blogueuse. Du coup, je suis une jongleuse incroyable qui tente de concilier tous ces rôles à la fois! Je suis une Mom-Rurale, une vraie, une pure. J’habite la campagne à l’état brut, celle où même GoogleMap n’a jamais posé la roue. Celle qui te fait dire : « Je monte en ville, est-ce qu’on en profite pour se voir? » et même pire… « Je vais au village chercher du lait! ». Je crois que les « vitamines Scout » (vous savez, toutes ces choses qui sont plus ou moins comestibles et que nos chers enfants se mettent dans la bouche, parce que la vie, ça se goûte!) les rendent plus forts. Je me plais à penser que mes grands-mères ont élevé leurs enfants sans Google et que nos parents sont la preuve vivante que l’instinct a fait ses preuves. Sans mettre de côté les recommandations, je suis une adepte finie du « Ça dépend » et du GBS (Gros Bon Sens) et je prends pour acquis que chaque maman sait et tente de faire ce qu’il y a de mieux pour sa progéniture. De ce fait, je me fais un devoir de lutter contre le jugement et encore plus contre le jugement entre parents. (À toi le parent qui juge, je jubile à l’idée que la chair de ta chair te fasse une belle crise de bacon dans le magasin… ça devrait te remettre les idées en perspective!) J’adore donner une tribune à ceux qui n’osent pas parler, dire tout haut ce que les gens pensent tout bas, débattre d’opinions tabous, mais dans le respect de tous, et surtout, j’adore faire cela en ligne, par écrit, puisque je crois que c’est le médium de l’avenir. Celui où les mamans et les papas, dans le confort de leur salon, se sentiront moins coupables de leurs gestes, croyances et opinions… Celui qui les fera sentir moins seuls tout en restant à la maison. Marie-Michèle ________________________________________________________________________________ J'ai été élevée dans un environnement plutôt calme dans le West Island et malgré tout, j'ai toujours été un peu chicken sur les bords. Maintenant maman dans le fin fond d'un rang, je peux vous assurer que les mères-poules ne se portent pas mieux à la campagne. Au grand désespoir de mon chum, j'ai peur d'à peu près tout et ce ne sont pas les dangers qui manquent sur une ferme. Après 5 ans à apprivoiser ce nouvel univers, j'ai encore de l'ajustement à faire en essayant de comprendre comment élevée ma fille de 10 mois sans faire de crise de cœur en lui laissant un peu d'autonomie. À suivre ... ;o) Anne-Marie Binette _______________________________________________________________________________ Maman de 2 cocos, travailleuse à temps plein (genre ultra plein!) dans le domaine de la santé, solo-parentale la majorité du temps, moi pis toute ma petite bande, on reste dans un petit coin de pays chaleureux mais un peu perdu. La région tatouée sur le cœur, mi-grano mi-scientifique, voyageuse (avec les enfants, bien sûr!) et écrivaine à mes heures, je décourage bien souvent mon chum avec mes projets plus farfelus les uns que les autres. Être maman aujourd'hui, on ne se le cachera pas, ça se passe aussi sur le net. Pour le meilleur et pour le pire. J’espère vous donner le meilleur en partageant avec vous quelques tranches de ma vie que je trouve trépidante, parfois trop! Ma tête débordant d’idées, ma plume s’arme d’humour, parfois de sarcasme aussi, pour vous donner un bref aperçu de ce qui se passe dans mon cerveau en constante ébullition. Émilie Desrosiers _____________________________________________________________________________ Je m’appelle Jacinthe. Je suis devenue maman à l’âge de 35 ans, 3 mois et 17 jours. Et ce n’est pas faute de ne pas avoir essayé avant, mais ça… c’est une autre histoire! Je suis donc la maman du plus adorable bébé du monde (et sérieusement je ne dis pas ça parce que j’ai un partit pris!) et ça me fait vivre un tourbillon d’émotions qui me rend vraiment heureuse! Jacinthe Houde _____________________________________________________________________________ Je suis maman. Je suis fatiguée, mais j’ai une réserve d’énergie insoupçonnée! L’hiver, on glisse, on skie et on crée des bonhommes de neige. L’été, on nage, on grimpe et on pédale. On fait ça dans notre coin, comme ailleurs. On parcourt les routes du Québec, et d’ailleurs, dans notre superbe campeur vert délavé aux sièges élimés et à l’odeur indiscrète. Pas grave, c’est vintage! Je suis débordée, mais j’y parviens toujours. On court du réveil au bain, du petit déjeuner à la sieste, du dîner au dodo. C’est peut-être parce qu’on mange bien, on essaie, on découvre. Mais, parfois, on l’échappe, histoire d’un soir. Puis, on prend un bain, avec mousse, jeux et rires. Quelques fois, on l’évite et on passe un doux moment tous ensemble. Pas grave, ça fait du bien! Je suis occupée, mais je trouve du temps ici et là. On voit nos familles souvent, on essaie d’en faire autant avec les personnes qui nous tiennent à cœur. On passe d’agréables soirées, on partage de bons plats et quelques verres de vins! On se couche plus tard… et on se lève aussi tôt qu’à l’habitude. Pas grave, ces moments sont importants! Bref, on vit, on agit et on profite. On rit, on pleure et on aime. Mon amoureux et moi, on y va avec notre cœur, nos émotions, notre gut feeling. On essaie d’être molo, slow et de ne pas trop s’en faire. On apprécie le moment présent et on crée des souvenirs. Et on veut que nos deux filles en fassent tout autant, aujourd’hui, demain, pour toujours. J’aime relativiser le pire, voir le beau dans le moins beau et rire de ce qui nous énerve tous! Virginie Boucher